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Un garçon de 11 ans, qui se trouvait dans un état critique à l'hôpital de Rouen depuis samedi après avoir fait, apparemment, une tentative de suicide en se pendant dans sa chambre avec une cravate, est décédé mardi, a-t-on appris mercredi de source policière.

L'enfant, qui s'était suspendu samedi soir au plafond de sa chambre après être monté sur un escabeau, avait été découvert inconscient vers 19H30 par sa mère venue le chercher pour le dîner. Elle l'avait détaché et un policier appelé sur place avait pratiqué un massage cardiaque qui avait permis de faire repartir la circulation sanguine.

L'enfant, qui n'a laissé aucun écrit motivant son geste, avait été admis dans un état critique dans un service de réanimation de l'hôpital de Rouen.

La police de Rouen, chargée de l'enquête, n'avait pas encore entendu mercredi les parents. Si le geste de l'enfant a toutes les apparences d'un suicide, les policiers n'écartent aucune autre hypothèse, notamment celle d'un jeu solitaire qui aurait mal tourné.

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Une étude d'un universitaire de Caen, parue dans une revue scientifique américaine, affirme que le Roundup, premier désherbant vendu au monde, est dangereux pour la santé humaine même à dose infinitésimale, ce que dément la société américaine Monsanto qui le commercialise.

"Nous avons travaillé sur des cellules de nouveau nés avec des doses de produits 100.000 fois inférieures à celles avec lesquelles le jardinier lambda est en contact. Les Roundup (ndlr: gamme de désherbants) programment la mort des cellules en quelques heures", a déclaré à l'AFP Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire, auteur de l'étude mise en ligne fin décembre par la revue Chemical Research in toxicology.

"Les risques sont avant tout pour les femmes enceintes mais pas seulement", a ajouté ce chercheur du Comité de recherche de d'information indépendantes sur le génie génétique (Crii-gen) présidé par l'ancienne ministre Corinne Lepage (Modem).

De l'allergie au cancer, le risque est d'autant plus grand que le sujet est faible, a-t-il ajouté.

Des études épidiémologiques sont nécessaires pour préciser davantage le type de maladie risquée par les utilisateurs du Roundup, une gamme d'herbicides très puissants, a estimé le scientifique.

Interrogé par l'AFP, Monsanto France, basé à Bron (Rhône), a répondu via un communiqué que "Roundup n'a pas été conçu pour autre chose que désherber. Les travaux régulièrement effectués par G-E. Séralini sur Roundup (...) constituent un détournement systématique de l'usage normal du produit dans le but de le dénigrer et ce, alors qu'il a fait la preuve de sa sécurité sanitaire depuis 35 ans dans le monde".

"En 2005 nous avions déjà prouvé cette toxicité, mais pas à des doses infinitésimales", a souligné M. Séralini.

Le scientifique est d'autant plus inquiet que Monsanto développe une gamme de cultures génétiquement modifiées pouvant être traitées aux différents Roundup. La Commission européenne a ainsi autorisé le 4 décembre l'importation et l'utilisation dans l'UE à des fins alimentaire du soja génétiquement modifié MON89788 de Monsanto, également appelé "Roundup ready 2".

Outre les répercussions sur la santé des jardiniers du dimanche, le Crii-gen redoute donc des effets sur la santé des animaux et des personnes qui consomment du soja comprenant des résidus de l'herbicide.

L'étude a été financée notamment par la Fondation de France, a précisé M. Séralini.

Fin octobre, Monsanto France a vu confirmer en appel à Lyon sa condamnation à 15.000 euros d'amende pour "publicité mensongère" pour son Roundup. La publicité présentait l'herbicide comme "biodégradable" et laissant "le sol propre".

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Un car scolaire avec 24 collégiens à bord s'est renversé mardi matin près de Cherbourg en raison d'une plaque de verglas mais personne n'a été blessé, a-t-on appris auprès des gendarmes.

L'accident a eu lieu à Sideville (Manche), à une dizaine de km de Cherbourg. Le car s'est renversé doucement et "les dégâts sont uniquement matériels. Le car a été dégagé", a indiqué un gendarme interrogé par l'AFP en fin de matinée.

Le préfet de la Manche avait conseillé lundi de limiter les déplacements dans la mesure du possible dans le département et appelé à la vigilance de tous les conducteurs compte tenu des intempéries rendant les conditions de circulation difficiles lundi soir et mardi matin.

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Un pétrolier et un chalutier sont entrés en collision dans la nuit de samedi à dimanche à environ 90 km à l'ouest de Cherbourg, faisant un blessé léger, et il n'y a pas de risque de pollution, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture maritime de Cherbourg.

L'incident s'est produit vers minuit, alors que les conditions météorologiques étaient bonnes avec une mer peu agitée et une bonne visibilité, a-t-on indiqué de même source.

Immatriculé à Saint-Brieuc, le Miraceti, un chalutier de 25 m dont l'un des six hommes d'équipage a été légèrement blessé à l'épaule, a regagné vers 9H00 ce matin son port d'attache, Erquy (Côtes d'Armor), accompagné par un autre chalutier.

Construit en 2006, et battant pavillon des îles Marshall, le Kerem D, un pétrolier de 107 m de long, compte 14 membres d'équipage. Une première inspection a permis de s'assurer de l'intégrité de sa coque, lui permettant de reprendre sa route vers Amsterdam.

Au lever du jour, un patrouilleur de la gendarmerie maritime, a effectué un second contrôle autour du pétrolier qui a confirmé l'absence de pollution.

Il n'a pu être précisé pour le moment si le chalutier était en pêche au moment des faits.

Une enquête technique devra déterminer les causes de cette collision, vraisemblablement due à une défaillance matérielle ou humaine.

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Un automobiliste en état d'ivresse a parcouru à contresens le 1er janvier une trentaine de km sur l'autoroute A-13 entre Maison-Brûlée (Seine-Maritime) et Vironvay (Eure), a-t-on appris vendredi auprès des gendarmes.

L'automobiliste, âgé de 40 ans, a été repéré vers 07H00 par une caméra de la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) qui gère ce réseau. Aussitôt après, deux patrouilles du peloton de gendarmerie de Gaillon (Eure) ont été dépêchées sur cet axe pour l'intercepter.

Selon les gendarmes, le conducteur, qui rentrait de boîte de nuit, a eu du mal à comprendre les injonctions des fonctionnaires et a eu le temps de parcourir une trentaine de km avant de s'arrêter. L'alcootest a révélé un taux d'alcoolémie de 1,50 g par litre de sang.

Cet automobiliste sera convoqué ultérieurement devant le tribunal d'Evreux pour répondre de ces infractions au code de la route.

Un détenu de 27 ans a mis fin à ses jours en se pendant avec l'élastique d'un pantalon dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d'arrêt de Rouen, a-t-on appris jeudi auprès du parquet.

Cet homme qui purgeait plusieurs peines pour des faits de vols, escroqueries et atteintes aux biens s'est suicidé le 2 janvier. Il bénéficiait de plusieurs sursis qui venaient d'être révoqués et ne pouvait espérer une libération avant 2013, selon le parquet.

Ce détenu avait été placé ces derniers jours dans le quartier disciplinaire de cette maison d'arrêt pour une raison qui n'a pas été précisée. Une enquête a été ouverte en recherche des causes de la mort et l'autopsie pratiquée à l'institut médico-légal de Rouen a confirmé la thèse du suicide.

Selon un bilan établi par l'Administration pénitentiaire, 115 détenus se sont suicidés en 2008 dans les prisons françaises, un chiffre en augmentation par rapport à 2007 et 2006 mais qui reste dans la moyenne des années précédentes.

Le premier niveau d'alerte à la pollution aux particules fines en suspension a été atteint jeudi matin dans l'agglomération de Rouen, a annoncé Air normand, le réseau de surveillance de la qualité de l'air dans la basse vallée de la Seine.

Les quatre capteurs installés dans cette agglomération de 400.000 habitants ont enregistré des concentrations supérieures au seuil d'information --le premier niveau d'alerte-- fixé à 80 microgrammes par m3 d'air en moyenne. La mesure la plus élevée a été relevée dans la partie ouest du centre de Rouen (135 microgrammes à 09H00).

Ce dépassement résulte notamment de "la combustion de matières fossiles pour l'industrie, le chauffage et les transports", selon Air normand. Cet organisme recommande aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, insuffisants respiratoires...) d'éviter notamment toute activité physique, l'usage du tabac ou le contact avec des solvants.

Quatre épisodes de pollution aux particules en suspension ont été enregistrés en 2008 en Haute-Normandie. Celui de jeudi est le deuxième pour l'année 2009 après un précédent observé le 1er janvier au matin.

Le conseil des prud'hommes d'Evreux (Eure) a donné raison mercredi aux 147 plaignants ex-salariés de l'entreprise Philips EGP, de Dreux (Eure-et-Loir), qui demandaient le paiement des jours de grève lors d'un conflit en juin, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Ces 147 salariés avaient cessé le travail jusqu'à sept semaines consécutives pour certains d'entre eux, après l'annonce par la direction de supprimer de 279 des 540 emplois du site de Dreux. Les licenciements ont été effectifs en septembre dernier.

Le tribunal a contraint l'entreprise à verser l'intégralité des salaires des grévistes, ainsi que 5.000 € de dommages et intérêts pour chaque salarié gréviste, soit au total plus d'un million d'euros.

"Le tribunal a reconnu que la grève était motivée par le maintien de l'emploi, et que l'entreprise avait organisé elle-même son déficit pour accélérer la délocalisation d'un site qui réalise des bénéfice", ont annoncé les syndicats aux salariés.

L'entreprise spécialisée dans la fabrication de télévisions à écran plasma avait déjà supprimé 350 emplois en 2005, et une autre filiale du groupe, Philips LG, spécialisée dans la fabrication de tubes cathodiques, avait aussi fermé ses portes en 2006 à Dreux.

Quatre lycéens soupçonnés d'avoir incendié une voiture et des poubelles ou entravé la circulation ont été interpellés jeudi à Saint-Etienne du Rouvray, près de Rouen, lors d'un rassemblement contre la réforme du lycée a-t-on appris de source policière.

L'incident s'est produit dans la matinée alors que 200 jeunes s'étaient rassemblés devant le lycée professionnel Le Corbusier de Saint-Etienne du Rouvray dans le cadre de la journée nationale d'action contre la réforme du lycée.

Selon la police, durant le rassemblement des jeunes ont retourné et incendié une voiture et des poubelles.

Quatre de ces lycéens âgés de 16 ou 17 ans ont été interpellés et trois d'entre-eux placés en garde à vue à l'hôtel de police de Rouen. Deux sont soupçonnés d'avoir incendié la voiture et les poubelles et le troisième d'avoir entravé la circulation.

Un cinquième lycéen qui avait filmé la scène avec son téléphone portable a été entendu en qualité de témoin et les images exploitées par un officier de police judiciaire pour les besoins de l'enquête.

En Haute-Normandie le mouvement a été peu suivi, selon le rectorat de l'Académie de Rouen. Cinq lycées sur 76 ont été touchés et deux bloqués temporairement (Le Corbusier et Jules Siegfried au Havre), selon un bilan établi jeudi midi.

Deux adolescents de 12 et 16 ans qui sont tombés dans un lac gelé jeudi en fin de journée près de Pont-l'Evêque (Calvados), ont été sauvés par des gendarmes.

Trois adolescents, placés dans un centre d'éducation situés à 150 mètres du lac, s'amusaient sur le plan d'eau lorsque des gendarmes alertés par un riverain, leur ont demandé de regagner la rive, ce que seul l'un d'entre eux a pu faire car la glace s'est brisée sous les pas des deux autres, a-t-on appris auprès des gendarmes.

"Ils ne sont restés que très peu de temps dans l'eau. Leur chance c'est que des gendarmes ont trouvé un câble qu'ils ont pu lancer aux adolescents", a expliqué un gendarme du centre opérationnel de Caen.

Les deux jeunes ont été hospitalisés "en état de choc hypothermique" à l'hôpital de Lisieux (Calvados). Le lac se trouve à Pierrefitte-en-Auge, tout près de Pont-l'Evêque dans l'est du Calvados.

Une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir tué une amie du même âge à coups de couteau jeudi à Rouen, à la suite d'un différend dont on ignorait la teneur, a été placée en garde à vue, a-t-on appris vendredi de source policière.

Le drame s'est produit jeudi au domicile de la jeune fille suspectée et a été découvert vers 21H30 par ses parents à leur retour d'une sortie. Ils ont alerté la police qui a interpellé dans la nuit la jeune fille qui avait quitté le domicile familial.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux jeunes filles auraient passé une partie de la soirée ensemble et auraient eu un différend dont on ignorait encore la nature. La suspecte aurait frappé alors de plusieurs coups de couteau son amie.

Placée en garde à vue dans les locaux de l'Hôtel de police, elle était toujours interrogée vendredi matin par la brigade criminelle. Elle pourrait être déférée au parquet vendredi après-midi ou samedi.

Une bactérie résistante aux antibiotiques a entraîné l'isolement de 13 patients au CHU de Caen, dont 10 porteurs sains et trois infectés, et la suspension des admissions pendant au moins un mois dans deux de ses services, a-t-on appris vendredi auprès de l'hôpital.

Les jours des patients ne sont pas en danger et le nombre de cas semblait vendredi en fin de journée être "stabilisé" même s'il n'est pas exclu qu'il augmente, a expliqué Roland Leclercq, président du comité de lutte contre les infections nosocomiales du CHU de Caen.

Cette bactérie, l'Entérocoque résistante à la vancomycine (ERV), est résistante à quasiment tous les antibiotiques sauf deux. Donc, nous pouvons soigner les patients", a nuancé le médecin.

Deux des patients sont des personnes âgées souffrant au départ "d'une infection urinaire bénigne". "Pour le troisième, c'est un peu plus compliqué car il est immuno-déficient", a détaillé M. Leclercq.

Si la stabilisation se confirme, il faudra attendre un mois pour que tous les tests soient effectués, que les patients sortent progressivement de l'hôpital" et pour que les admissions soient réouvertes dans ces services, selon le médecin, optimiste car la bactérie a été repérée tôt (dimanche).

Cette bactérie "n'est pas très agressive". Elle est arrivée en France fin 2004 avec une première grosse épidémie à Paris et Clermont-Ferrand (des centaines de patients atteints en deux ans), et le gouvernement a pris des mesures drastiques" (suspension des admissions), pour éviter qu'elle ne cause les même problèmes qu'aux Etats-Unis, a ajouté le médecin.

La bactérie avait alors contribué à trois décès à Paris.

Selon M. Leclercq, l'ERV a aussi été détectée à l'hôpital de Nancy avec quelque 800 cas en 2006, et à Strasbourg en 2006 puis, fin 2008, à Lille notamment.

La région Basse-Normandie a décidé de suspendre ses paiements à la SNCF prévus dans le cadre d'une convention sur le TER pour protester contre "de trop nombreux incidents survenus ces derniers mois sur les lignes bas-normandes et de façon répétée ces derniers jours".

"L'exaspération des usagers est à son comble et justifie la décision que vient de prendre Laurent Beauvais, président (PS) de la Région Basse-Normandie, de suspendre son paiement à la SNCF dans le cadre de sa convention TER", annonce la collectivité dans un communiqué.

Par "incidents", la région entend des retards et des annulations de trains, dû à un manque de chauffeurs, au gel du gazole mais elle fait aussi état de la mauvaise qualité du service ferroviaire, comme des dysfonctionnements fréquents du chauffage ou de la climatisation, a précisé une porte-parole.

"La répétition de ces incidents démontre l'insuffisance des moyens techniques et humains déployés par la SNCF sur notre territoire au regard des moyens financiers importants engagés par la Région Basse-Normandie (50 millions d'euros par an dans le cadre de la convention TER)", poursuit la collectivité.

La Région suspend ses paiements mensuels jusqu'à ce que la situation s'améliore, a précisé la porte-parole.

Le premier niveau d'alerte à la pollution aux particules en suspension a été atteint de nouveau dimanche, pour la deuxième journée consécutive, en Haute-Normandie, a annoncé Air normand, le réseau de surveillance de la qualité de l'air dans la basse vallée de la Seine.

Les quatorze capteurs installés dans cette région ont enregistré à 08H00 des concentrations supérieures au seuil d'alerte fixé à 80 microgrammes par m3 d'air en moyenne. Les concentrations les plus importantes ont été mesurées dans l'agglomération de Rouen (125), Evreux (118) et le centre du Havre (110).

Ce dépassement résulte notamment de "la combustion de matières fossiles pour l'industrie, le chauffage et les transports", selon Air normand. Cet organisme recommande aux personnes sensibles (enfants, personnes agées, insuffisants respiratoires...) d'éviter notamment toute activité physique, l'usage du tabac ou le contact avec des solvants.

Il s'agit du quatrième épisode de pollution aux particules enregistré en 2009 dans cette région.

La lycéenne de 18 ans qui a reconnu avoir tué à coups de couteau et de marteau jeudi à Rouen une élève de son âge a fait l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office après avoir été examinée par un psychiatre, a-t-on appris samedi auprès du parquet.

Le psychiatre qui a examiné vendredi soir la jeune fille a conclu qu'elle souffrait d'un "syndrome dépressif" accompagné "d'idées suicidaires". Le préfet de Seine-Maritime a ordonné une mesure d'hospitalisation d'office qui a été effective dans la soirée de vendredi.

Le drame s'est produit jeudi au domicile de la jeune fille soupçonnée de l'homicide, dans le quartier résidentiel Saint-Gervais, dans l'ouest de Rouen. Il a été découvert vers 17H00 par sa mère. Le corps sans vie de la victime, portant de multiples plaies, gisait sur le lit de la suspecte, recouvert d'une couette.

La mère a aussitôt alerté la police qui a interpellé peu après la jeune fille qui avait quitté le domicile familial. Placée en garde à vue dans les locaux de l'Hôtel de police de Rouen, elle a reconnu avoir tué cette amie à la suite "d'une rivalité amoureuse", selon le parquet.

Les deux jeunes filles qui étaient scolarisées en terminale dans le même lycée se seraient retrouvées en début d'après-midi jeudi au domicile de la suspecte. Elle se seraient vivement querellées, la suspecte reprochant à son amie de lui avoir pris son petit ami.

A un moment de l'altercation, dans la cuisine, la suspecte aurait frappé sa rivale de nombreux coups de couteau portés dans la partie haute du corps et d'un ou plusieurs coups de marteau à la tête. Elle aurait ensuite traîné le corps dans sa chambre où elle l'aurait déposé sur son lit et recouvert de la couette.

Les policiers poursuivaient samedi leurs investigations auprès de l'entourage familial et amical des deux jeunes filles et notamment auprès du petit ami. Le parquet a ordonné une autopsie du corps de la victime qui doit être pratiquée lundi à l'Institut médico-légal de Rouen.

A son issue, le parquet devrait ouvrir une information judiciaire vraisemblablement pour homicide volontaire et saisir un juge d'instruction. Ce dernier pourra se transporter à l'hôpital pour signifier une mise en examen à la jeune fille ou attendre sa sortie de l'établissement.

Selon le parquet, de nouvelles expertises pourraient ensuite être ordonnées, dans le courant de l'instruction, pour savoir si son discernement était altéré ou aboli au moment du meurtre.

Des heurts se sont produits lundi en fin de matinée à Saint-Lô entre policiers et manifestants empêchés de rejoindre les abords de l'école que Nicolas Sarkozy devait visiter avant ses voeux à l'éducation, a constaté un photographe de l'AFP.

Une vitrine d'un magasin de vêtements du centre-ville, où plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés selon la police, a été brisée dans une bousculade, et des gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l'ordre.

Aux abords de l'école Calmette et Guérin où le président doit assister à une séance de soutien scolaire dans un quartier périphérique de Saint-Lô, 300 à 400 manifestants ont pu se rassembler dans le calme, a constaté de son côté une journaliste de l'AFP.

"De l'argent pour l'éducation ça fera moins de gens en prison", "Non à la fin des Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté, ndlr)", scandaient les manifestants en utilisant également des sifflets.

Quelque 2.000 manifestants au total, selon la police, étaient rassemblés vendredi matin à Saint-Lô.

Les obsèques du chef pâtissier Gaston Lenôtre, décédé jeudi à l'âge de 88 ans dans sa maison de Sologne, se sont déroulées lundi dans sa Normandie natale, à Bernay (Eure), en présence de ses amis cuisiniers.

A l'issue de la messe de funérailles en la basilique Notre-Dame de la Couture, une cinquantaine de pâtissiers en tenue, tous Meilleurs ouvriers de France, ont formé une haie d'honneur au passage du cercueil, selon un photographe de l'AFP sur place.

Dans l'assistance, figuraient notamment les chefs qu'il avait côtoyés durant sa longue carrière comme Paul Bocuse et Alain Passard.

Le chef pâtissier a été ensuite inhumé dans le petit cimetière qui jouxte l'église. Une messe de requiem est prévue mardi à 10H30, à Paris, en l'église de la Madeleine (VIIIe arrondissement).

Fils de cuisiniers, Gaston Lenôtre était né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure). Il avait suivi la voie de ses parents et s'était installé en 1945, après son apprentissage, comme pâtissier, à Pont-Audemer (Eure) d'où il livrait toute la côte normande.

Considéré comme l'inventeur de la pâtisserie moderne, Gaston Lenôtre était "monté" en 1957 à Paris où il avait ouvert sa première boutique avant de créer un service traiteur, embryon d'un empire qui ne cessera de croître. Son groupe passé en 1985 dans le giron d'Accor, est aujourd'hui présent dans le monde entier avec ses boutiques et ses restaurants.

Les responsables syndicaux de la Manche ont dénoncé lundi à Saint-Lô le comportement des forces de l'ordre à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy, accusant celles-ci d'avoir "joué la provocation".

"Nous sommes indignés par le comportement des forces de l'ordre qui n'ont cessé de jouer la provocation toute la journée", a déclaré lors d'une conférence de presse commune avec d'autres responsables Ralph Lejamtel, secrétaire départemental de la FSU.

"La pression était crescendo toute la journée contre les jeunes. On a vu des syndicalistes se faire bastonner, des femmes jetées au sol. On n'a pas l'habitude de ce genre de pratique dans le département", a ajouté M. Lejamtel.

Le secrétaire départemental de la CGT Lionel Lerogeron a accusé Nicolas Sarkozy de "donner l'ordre à ses troupes de créer des incidents pour casser l'image de la forte mobilisation", alors que ses réformes "sont un échec".

Les syndicalistes ont pris pour exemple l'unique vitrine cassée dans un magasin du centre de Saint-Lô, un incident dont sont responsables selon eux les forces de l'ordre, et dont ils affirment détenir une vidéo.

"Il ne fallait pas montrer au roi que le peuple gronde. Dans quelle démocratie vit-on?", s'est interrogé Nicolas Blier du Snep-FSU (professeur d'éducation physique).

"Aucun des accords conclus préalablement avec la préfecture concernant l'organisation de la manifestation n'a été respecté du côté des forces de l'ordre", a accusé Lionel Lerogeron.

Les syndicalistes se sont réjouis de la manifestation qui a rassemblé selon eux près de 5.000 personnes, toutes catégories confondues.

Selon les syndicats, 11 personnes au total ont été interpellées mais elles devraient être libérées dans la soirée, selon les assurances données aux syndicats, qui veulent voir toutes les poursuites judiciaires levées.

Le PS du Calvados a dénoncé mardi dans un communiqué "des voeux présidentiels à la matraque", après les incidents lundi à Saint-Lô (Manche) émaillant la venue du président de la République Nicolas Sarkozy pour présenter ses voeux aux personnels de l'Education nationale.

"La fédération du PS du Calvados exprime sa plus vive indignation face aux violences policières qui ont été commises lors de la manifestation syndicale à l'occasion de la venue du président de la République à Saint-Lô".

Nicolas Sarkozy a été accueilli par 2.000 manifestants, selon la police, 4.000 selon les organisateurs. Au moins huit manifestants ont été légèrement blessés et une dizaine interpellés.

"Les violences qui se sont déroulées à Saint-Lô ressemblent plus à celle d'un Etat policier qu'à celle d'une démocratie avancée", estime le PS dans son communiqué.

Nicolas Sarkozy a annoncé mardi le lancement d'une mission sur le lycée afin de mener à bien la réforme, reportée à la rentrée 2010 après les importantes manifestations de la fin de l'année dernière. Elle sera dirigée par Richard Descoings, directeur de Sciences Po-Paris, connu pour sa politique d'élargissement de l'accès de son établissement à des lycéens de ZEP.

Une information judiciaire pour assassinat visant une lycéenne de 18 ans qui a reconnu avoir tué à coups de couteau et de marteau le 8 janvier à Rouen une condisciple de son âge à la suite d'une "rivalité amoureuse" sera ouverte mercredi, a annoncé mardi le parquet.

La jeune fille qui a fait l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office vendredi était toujours en observation mardi soir dans un hôpital spécialisé de la banlieue de Rouen. Souffrant d'un "syndrome dépressif" accompagné "d'idées suicidaires", elle sera mise en examen ultérieurement par le juge qui sera désigné mercredi pour instruire l'affaire.

En choisissant le chef d'assassinat, le parquet a retenu l'hypothèse de la préméditation dans le drame qui s'est produit le 8 janvier au domicile de la jeune fille suspectée, dans le quartier résidentiel Saint-Gervais à l'ouest de Rouen.

Le corps sans vie de la victime portant de multiples plaies a été découvert vers 17H00 par la mère de la suspecte sur le lit de cette dernière, recouvert d'une couette.

La police appelée par la mère a interpellé dans la soirée la jeune fille qui s'était réfugiée chez un ami. Au cours de sa garde à vue, elle a reconnu avoir tué son amie à la suite "d'une rivalité amoureuse".

Les deux jeunes filles, toutes deux scolarisées en terminale au lycée privé catholique des Tourelles, se seraient retrouvées en début d'après-midi jeudi au domicile de la suspecte. Elle se seraient vivement querellées, la suspecte reprochant à la victime de lui avoir pris son petit ami.

A un moment de l'altercation, dans la cuisine, la suspecte aurait frappé sa rivale de nombreux coups de couteau et de marteau sur le visage, le crâne et le thorax. Elle aurait ensuite traîné le corps dans sa chambre où elle l'aurait déposé sur son lit et recouvert de la couette.

L'autopsie pratiquée lundi a confirmé que la victime avait reçu de "multiples coups", selon le parquet. "Plusieurs blessures occasionnées par l'utilisation de couteau(x) et de marteau étaient de nature à provoquer le décès immédiat de la victime", a-t-il précisé.

Depuis lundi, une cellule de soutien psychologique reçoit les élèves qui le désirent au lycée des Tourelles, où le drame a provoqué tristesse et incompréhension.

Les parents de la victime ont été reçus mardi après-midi par des magistrats du parquet qui leur ont présenté les conclusions de l'autopsie et l'état de la procédure.

Près de 450 agents hospitaliers ont manifesté mardi à Cherbourg pour protester contre leurs conditions de travail à l'hôpital Pasteur, a-t-on appris auprès de la police.

Dans une lettre à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, le député-maire PS de Cherbourg, Bernard Cazeneuve, demande que "des mesures budgétaires appropriées puissent être prises en urgence afin que la permanence des soins et la couverture médicale à laquelle les habitants du Cotentin peuvent prétendre, continuent à leur être garanties".

Le projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" doit être examiné à partir du mois prochain par les députés. De nombreux syndicats hospitaliers sont hostiles à ce texte et ont appelé à participer à la journée de grèves et de manifestations du 29 janvier.

Un couple de personnes âgées a été retrouvé sans vie à son domicile dans un village du Calvados jeudi et selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme se serait suicidé après avoir tué son épouse qui était dépendante, a-t-on appris de source judiciaire.

Les corps de cet homme de 84 ans et de son épouse de 89 ans habitant dans le village de Saint-Sever, à 75 km au sud-ouest de Caen, ont été retrouvés jeudi matin par leur fille, a indiqué à l'AFP François Nicot, le procureur de la République de Caen.

"Sa mère était allongée sur son lit avec un morceau de tissu dans la bouche. Son père était pendu à la poignée de la fenêtre", a-t-il expliqué.

"Ce qui laisse penser qu'il s'agit d'un homicide suivi d'un suicide, c'est que l'on a retrouvé un journal faisant état de difficultés croissantes de l'homme à s'occuper de sa femme, dépendante", a ajouté le magistrat. L'homme connaissait apparemment "un épisode dépressif", a-t-il poursuivi.

La fille de ce couple d'anciens commerçants a indiqué aux enquêteurs que son père avait plusieurs fois évoqué "la possibilité de partir (mourir) avec sa femme", selon M. Nicot qui a ouvert une enquête pour homicide volontaire.

Les enquêteurs n'ont retrouvé "aucun désordre" au domicile du couple.

Le parquet a demandé une autopsie dont les résultats devraient être connus dans les jours prochains.

477 communes françaises ne disposent pas encore d'une couverture en téléphonie mobile mais ces "zones blanches" auront disparu à l'horizon 2011, a indiqué jeudi le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire Hubert Falco lors d'un déplacement dans l'Orne.

"Je suis prudent et je dis à l'horizon 2011, l'ensemble du territoire national sera couvert", a déclaré par téléphone à l'AFP le ministre à l'occasion de l'inauguration d'une antenne relais à Lignerolles, une petite commune de l'Orne couverte récemment par le réseau.

Le sénateur-maire UMP de Toulon était accompagné du président UMP du conseil général de l'Orne, ancien ministre délégué au budget Alain Lambert.

Au total 477 communes françaises restent non couvertes, a précisé une porte-parole du ministre. Parmi elles, 364 doivent l'être dans le cadre d'un plan lancé par M. Falco peu après son arrivée au gouvernement en mars et 113 dans le cadre d'un programme lancé en 2003, selon la même source.

La couverture des 477 zones blanches sera financée à hauteur de 71 millions d'euros environ par les opérateurs, 8 millions d'euros par les collectivités locales et 8 autres millions par l'Etat, a indiqué un conseiller du ministre à l'AFP.

Lignerolles fait partie des communes qu'il était prévu de couvrir dans le programme de 2003. Il faut en moyenne 24 mois pour concrétiser la disparition d'une zone blanche, selon le ministère.

"Tout le monde veut la téléphonie mobile mais personne ne veut une antenne près de chez lui", a ajouté le ministre. Les travaux liés à la couverture des communes par le programme de M. Falco peuvent légalement commencer jeudi, selon le conseiller.

En mars 2008, il restait 552 communes à couvrir contre 2.774 communes en 2003, selon le ministère.

Une fillette âgée de quatre ans est décédée d'une infection invasive à méningocoques dans le canton de Gonfreville l'Orcher en Seine-Maritime, un département particulièrement touché et où une campagne de vaccination est en cours, a annoncé jeudi la préfecture.

L'étude biologique du germe en cause est en cours et dans l'immédiat seul un traitement antibiotique préventif a été prescrit à son entourage proche. Deux médecins sont présents jeudi dans l'école où l'enfant était scolarisée pour mettre en place la prophylaxie et répondre aux questions des parents.

Ce cas est le premier enregistré en 2009 dans ce département. En 2008, le nombre de cas s'est élevé à 48 dont cinq mortels.

En Seine-Maritime, l'incidence de ces infections est trois fois plus importante que la moyenne nationale. Une vaste campagne de vaccination a été lancée en juin 2006 dans ce département pour éradiquer cette surendémie qui reste à ce jour inexpliquée.

La direction du plus gros établissement de l'équipementier automobile Faurecia en France, qui emploie 1.650 salariés à Flers (Orne), a annoncé mercredi aux salariés de nouvelles mesures de chômage partiel d'ici fin mars, selon la CFDT.

La fabrication des glissières (312 personnes) sera fermée trois jours en janvier, celle des articulations (373 personnes) une journée et la recherche et développement (800 personnes) six jours d'ici à fin mars, a indiqué à l'AFP Thierry Blanc, membre CFDT du comité d'entreprise de Faurecia à Flers.

Ces fermetures ne se traduiront par du chômage partiel que si les salariés n'ont plus de jours de congés ou de RTT à prendre, sachant qu'un accord d'entreprise leur permet d'en prendre jusqu'à trois par anticipation, a précisé l'élu CFDT, syndicat majoritaire sur le site.

"Il s'agit d'un ajustement de la charge de travail, de 23% inférieure aux prévisions pour janvier", a ajouté l'élu CFDT qui a indiqué qu'aucune action de protestation des salariés n'était prévue.

L'établissement de Flers, réparti sur trois sites, a déjà connu une semaine à un mois de fermeture, selon les services, entre le 28 novembre et le 5 janvier. Ses effectifs vont en outre être amputés de 271 postes dans la cadre du plan national de 1.215 suppressions d'emploi en 2009-2011 annoncé début décembre par le premier équipementier automobile français, filiale de PSA.

Contactée par l'AFP, la direction de l'entreprise n'était pas en mesure de confirmer l'information dans l'immmédiat.